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Gérard Potier - Theatre / Foxoo
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Source : #6402 Publié le 16/12/10 | Vues : 198

Gérard Potier / Theatre


Gérard Potier naît prématurément en Vendée un jour de marché en 1960, à cause d'une panne de mobylette de sa mère partie à la ville chercher une bouteille de gaz. Elle dut finir le chemin à pied. En ce temps-là on n'appelait pas son homme pour tout et rien. On se débrouillait.








A sa naissance, on lui donne le prénom de son père comme si un traumatisme ne suffisait pas. Très vite sa mère décide de le surnommer le p'tit Gérard, car dit elle quand j'en appelle un c'est jamais le bon qui répond.

Gérard Potier

En 1968 alors que la « chienlit » gagne du terrain partout on l'envoie avec ses copains d'école faire une procession avec brancard, sainte vierge, archevêque et toute la bigoterie pour inaugurer un nouveau calvaire.

L'été de ses 15 ans, premier boulot. Ramasseur de suif à l'abattoir municipal. Ses copains sont serveurs sur la côte, alors forcément pour séduire les filles... le p'tit Gérard va prendre du retard.

Première paye, premier compte en banque et premier découvert. Son père vient d'acheter un nouveau tracteur et la banque a confondu les deux prénoms et les deux comptes.

En 1978 il intègre une troupe d'art et tradition populaire. A son éducation « catholique » s'ajoute la joyeuse éducation populaire.

Mais le jour où le facteur apporte le journal de « la Vendée laïque » à la maison, ses parents sont persuadés qu'il vient d'entrer au parti communiste. Durant les années qui vont suivre il apprend, le chant, la danse et fait du collectage d'histoires. Il participe à la création du festival « la roche auxcontes » (85). Il y présentera ses premiers spectacles, « Brin d'amour » en 1988, « Carnaval » en 1989 et « Narcisse » en 1990.

En 1993, c'est le spectacle « Beaux et Courageux » qui va l'imposer sur la scène hexagonale et internationale. Parallèlement il entreprend une formation théâtrale hors de toute école mais nourrie de rencontres déterminantes.

Alain Sabaud lui confie le premier rôle pour la création du « désespoir des singes » de JC Nordmann. Il coécrit et joue avec Yannick Jaulin, « la montagne verte » (1990) puis plus tard les cérémonies du bicentenaire de la Roche sur Yon (2004).

Il crée le festival « Histoires d'été » à Fontenay le comte (85). Avec François Rollin il coécrit « Quand je serai petit » (1997). En 2000, il écrit « Premières Moissons » mise en scène par Jean-Louis Cousseau et joue dans le spectacle « Mythomanies » avec Alain Legoff, Michel Hindenoch et Pepito Matéo.

En 2003, Claude Aufaure le met en scène dans « Ce père que j'aimais malgré tout » de Franck Ribaud. Puis en 2004, création du spectacle « Pas Bouger le chien » accompagné à l'accordéon par Gérard Baraton.

Il travaille aussi avec Jean-François le Garrec « le mariage de Figaro » (2008) et Chantal Morel pour la création « Les possédés » de Fédor Dostoievski (2009).

En 2006 il reçoit un prix de la DMDTS pour « s'il pleut vous ramasserez mon linge » coécrit avec le romancier Philippe Raulet ; Le spectacle sera crée en 2008 dans une mise en scène de Eric de Staercke.

En 2009 avec la collaboration artistique de Nicole Turpin, il adapte pour la scène une correspondance de Gaston Chaissac, « 36000 lettres de Gaston Chaissac » accompagné à l'accordéon par Maryse Roux.


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